Le trail du Muguet à Chaville

Un compte rendu rapide de cette course assez atypique puisque c’est un trail  très court : 10 et 21,1 kilomètres.  Comme c’est une course qui est « dans mon jardin »,  j’étais curieux de voir le parcours concocté dans ces bois dans lesquels je cours depuis plusieurs dizaines d’années. 

Photo copyrignt Sylvie Phan Van

Photo copyrignt Sylvie Phan Van

Samedi matin il pluvine, c’est moyen comme conditions pour une fin Juin, mais bon, du coup on n’aura pas trop chaud. Nous sommes à peu près 800 coureurs, ce qui est peu sur la piste au départ … et  beaucoup au démarrage, puisqu’on se retrouve très vite dans un chemin qui fait moins de 2 mètres de large, provoquant un embouteillage, assez pénible puisqu’on ne peut pas doubler. Et que compte tenu du type de course, il y a de tout en terme de coureurs, c’est à dire : du très lent dès le départ. Même sans envie particulière de faire un temps, c’est un peu pénible de devoir marcher 3 minutes au début de la course.

Comme il a beaucoup plu, c’est assez gras, voire très gras… et ce n’est pas la même chose d’éviter une flaque quand on est tout seul ou au milieu d’un peloton … parce qu’on ne voit rien.

Donc il y aura beaucoup de sauts pour éviter les flaques, pas toujours réussis ! Assez vite je retrouverai le plaisir de la nature, le peloton s’effilochant je pourrai bien profiter de la forêt voire avoir des moments de solitude complète en me demandant si il faut aller à droite ou à gauche !

Le parcours alterne larges allées et chemins étroits bourrés de racines. Et quelques moments de dénivelé violent, où on reconnait les vrais traileurs, qui descendent à font les ballons alors que je regarde prudemment où je pose mes pieds en ayant peur de me niquer une cheville.

On tourne dans tous les sens entre Meudon et Vélizy : je reconnais des bouts d’allée, on passe et on repasse aux mêmes endroits mais sans vraiment s’en rendre compte.

Je profite de cette course pour retester mon capteur WTEK qui fonctionne avec le Garmin. Bon, on va dire que je suis maudit sur les capteurs hi tech, j’aurai des résultats assez fantaisistes pendant toute la course, et surtout – je le perds après 20 minutes. Je le sens immédiatement, mais il me faut bien 3 minutes pour le retrouver dans le sous-bois, et ça, c’est vraiment chiant ! Donc pour la compétition, on oublie définitivement. On restera avec la bonne vieille ceinture thoracique.

La course est sympa. A part quelques grosses flaques à certains endroits il n’y aura pas trop d’aquaplaning. Pendant les montées tout le monde marche et discute gentiment. Vers le 15ème kilo, un peu las, je vais suivre une jeune femme pendant plusieurs kilomètres, Selma, dossard 1644, et je finirai  par avoir une conversation argumentée, dans une montée, sur les mérites des semelles versus le barefoot avec un de ses copains de club dont j’ai apprécié les tatouages mais oublié le numéro de dossard.

Je termine avec un temps officiel de 1:54:12 mais si j’en!ève le temps perdu à chercher mon capteur, c’est plutôt 1:52:35, ce qui me mets entre le 13eme et le 14ème, sur 66 participants dans ma catégorie. Pour une course faite à l’arrache, sans préparation, et en ayant bu comme un trou la veille, c’est pas mal.

Un grand merci à Sylvie, blogueuse de la runnosphère, pour ses encouragements  et ses nombreuses photos qui donnent une assez bonne idée du parcours.

Qui ressemble à ça : Image

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