Mise en bouche …
Mauvaise nuit dans un hôtel un peu bouffé aux mites en Angleterre
De loin ça a l’air bien …
Plancher qui craque (non, pas les volets qui claquent :-)), Couché tard, décalé, téléphone qui sonne alors que je voulais faire une mini grasse matinée. Bon. Le soleil brille dehors, j’ai une heure devant moi. Répondre à mes mails ? bof. Allez faire un peu de muscu ? bodyweight training sur la pelouse, moyen.
Je suis moins tétanisé par la perception que les autres ont de moi (enfin, le fantasme de la perception négative que mes congénères humains peuvent avoir de moi si je suis socialement off limit, pour être plus précis) que dans mes jeunes années, mais, non.
What about … a walk in the park ?
Moi qui d’habitude me trimballe toujours avec cardio et tout le toutim, j’ai juste pris un short et les inov-8 bleues zéro drop que j’adore, et que je mets souvent quand je voyage professionnellement. Avec la paire de chaussures anglaises dans le sac, façon Manhattan. Ou Londres, puisque mes collègues m’ont dit que j’avais un vrai look local avec mes pompes bleu fluo et mon costard de banquier de la city (enfin, genre, le mien est fait en Bulgarie, pas à Savile Row).
Nature boy
Bon, je sors.
La nature, ça fait un effet boeuf. Toujours. J’ai couru il y a deux jours, donc … il ne faut pas que je coure, alors je marche. Je marche. Et puis évidemment je commence à trottiner un peu. Chassez le naturel, il revient au trot. Mais doucement, hein. Complètement focalisé sur la posture, j’essaye d’être symétrique, de bien monter les genoux, tout ça. Les chevaux me regardent narquoisement.
Ils ne se prennent pas la tête pour galoper, eux. Mais bon, je ne suis pas né cheval, je suis né homme alors je gère comme je peux.
Je veux mesurer (des données, des données, des données) la distance avec runkeeper mais il faut un login, mot de passe, y’a pas de réseau … en fait tout le monde s’en fout, et surtout moi.
Donc je trottine une trentaine de minutes, prends deux ou trois selfies débiles avant de rentrer, hume, intègre, regarde.
Happy
Bref, je prends un peu de bon temps. Et comme je n’ai mal nulle part, c’est bien. Je suis heureux.
Au bureau quelques minutes après je discute avec un consultant qui va faire un 50 miles en trail demain … Vivement que je m’y remettre.
nice place !
Indeed 🙂
C’est le genre de décor auquel on prend goût assez facilement, non ?
oui !!! le piège c’est que là il fait beau et que dans ce coin ça reste exceptionnel …