Bonheur extérieur et intérieur

Toujours pas eu le temps de finir le post sur le livre de Liberman … mais deux bonnes sorties ce week-end.

Un entrainement Samedi avec X Run assez déprimant, tout le monde étant en train de préparer le Marathon de Paris et moi qui fait des tours de terrain de foot en alternant accélérations et trot … mais j’ai pu faire quelques accélérations en sentant tout qui marchait bien, et j’ai eu droit à un commentaire dont Jean De Latour a le secret (je sais pas où il va les chercher …) : « c’est quand tu ralentis dans ton accélération que tu es le mieux placé ». Foin de superposition quantique ou d’oxymore, j’ai compris après réflexion qu’effectivement, en fin d’accélération, je me relâchais, n’étant plus dans le « combat » pour avancer, et que ma foulée et toute mon attitude était du coup beaucoup plus naturelle. Après, comment faire ça quand on n’est pas en train de ralentir, voilà tout l’enjeu …

Mais ça m’a fait penser à la méditation, le zen du tireur à l’arc qui ferme les yeux pour mieux voir sa cible. Ca ne remplace pas le faire de faire une bonne vraie séance comme les copains (ah, le sentiment d’appartenance …) mais ça me servira plus tard, j’en suis sur !

Bon, je n’en suis pas encore là mais en sortant ce matin (2 degrés, petit vent, grand ciel bleu) j’ai essayé d' »être » ma course,d ‘ »être » ma foulée, mes chaussures pleines de boue … OK, en pensant aussi à la nouvelle Garmin 620 qui fait plein de calculs en temps réel, dont la cadence, le temps d’impact au sol, dont je vais avoir du mal à me passer maintenant que je sais que ça existe. Perpétuel grand écart du geek minimaliste qui essaye de méditer, je suppose que c’est ce que les fées qui se sont penchées sur mon berceau ont voulu pour moi !

Mais j’ai eu quelques moments lumineux où tout était en phase, où les chaussures accrochaient bien dans la boue (Inov8 : une accroche incroyable, il faudra que je fasse un post dessus) et où je visualisais intérieurement l’impact des mes pieds sur le sol, en essayant d’avoir la petite musique 1 2 3, 1 2 3 pour chaque seconde, histoire de rester calé à 180 foulées par minutes (ça ça commence à rentrer, après des années à compter 1 2 3 4 pour démarrer un morceau ça serait bien le diable que je n’arrive pas à compter jusqu’à 3 bordel !) et en même temps les 12 123 pour caler l’inspiration et l’expiration. Et d’essayer  d’avancer sans forcer, comme si j’allais m’arrêter … mais en continuant et en étant placé. Pas super évident, mais bon … être dedans en étant relâché, n’est-ce pas quelque chose qui peut être utile dans toutes les activités de la vie ?

Le meilleur c’était quand même de me sentir avancer, et de ne pas revoir apparaitre de douleur à la hanche.  Et de rentrer en ayant mal ailleurs, des endroits plus normaux : les mollets notamment. Ouf ! Une douleur connue !

A suivre cette semaine … le zen de la course à pieds …  une nouvelle thématique ?

Cet article, publié dans Running, est tagué , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Un commentaire pour Bonheur extérieur et intérieur

  1. Serge dit :

    Chez DERVY- LIVRES Collection MYSTIQUES et RELIGIONS
    de E HERRIGEL « Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc »
    Un petit livre d’ à peine plus de cent pages: très bon…Des parallèles avec la course à pied: et le reste…

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s