Statin Wars: have we been misled about the evidence?
Un papier de fond sur les statines publié dans le British Journal of Sports Medecine, par Maryanne Demasi, journaliste et docteur en médecine, qui tire les sonnettes depuis un moment par rapport aux statines.
L’article complet est accessible en pdf ici.
Une version simplifiée pour les flemmards:
Part 1 – Statin Wars: the secret data
Part 2 – Statin Wars: influence of Big Pharma
Ca vaut le coup d’être lu.
Sans être conspirationniste, si j’étais PDG d’une société qui a un produit qui se vend comme des petits pains sur une cible donnée (taux de cholestérol >x) je ferais tout pour faire grossir la cible en question … donc en essayant de réduire x.
Ca coule de source non ?
A noter le toujours intéressant utilisation du risque absolu par rapport au risque relatif. Un taux de mortalité passe de 2% à 1%, hop, le médicament réduit le risque de 50%.
Enfin, pour avoir traduit une conf TED sur les essais cliniques, je sais que 50% des essais cliniques ne sont jamais publiés. C’est quand même beaucoup, et la science progresse plus vite avec de la transparence que si chacun interdit aux autres d’accéder à ses données, non ?
Quand Trump refuse de présenter ses impôts, on pense quoi ?
Quand un labo interdit l’accès aux données de ses essais cliniques, il faut penser quoi ?
ah les statines… j’en profite à propos de stats pour enfoncer le clou sur quelque chose de mal perçu : lorsqu’on parle de diminution du risque, on parle du risque dans une population. Ce qui signifie dans ton exemple de diminution du risque absolu d’1% qu’il y aura une personne de malade en moins sur une population de 100 personnes (1 malade au lieu de 200 dans une population de 100). Il ne s’agit pas de baisser individuellement le risque relatif de 50% chez les 100 personnes.
Tu viens de me donner une idée de meilleur titre pour le post ! et j’entends bien ce que tu dis sur le risque. De toute façon, on est malade ou on est pas malade, enfin, la maladie peut être latente et asymptomatique pendant un temps mais par contre …on est vivant ou on est mort, rarement les deux à la fois! Peut être un jour on fera de la médecine quantique, mais pour l’instant même si nous sommes des guinea pigs nous ne sommes pas des chats de Schroedinger 🙂