Blog, blog, cher blog que j’abandonne pendant de si longues périodes. C’est toujours la même histoire. Dorénavant je ne sais plus faire un post en moins de 3 heures et 3000 mots, envolés les haikus de quelques lignes que je pouvais écrire ruisselant de sueur au retour d’une sortie sympa ; les 3 heures il faut les trouver, et avec l’accélération du temps et la multiplication des activités, bloquer une plage de temps comme ça devient mission impossible, sauf à être dans un avion ou un dimanche après midi avec personne dans la maison.
Pourtant j’en ai des choses à raconter et à partager. Je vais faire de manière antichronologique, je vous parlerai de San Francisco et de Microsoft une autre fois, de mes calculs savants une autre fois aussi, là je vais vous parler de MovNat.
Si vous lisez le blog ce n’est pas une découverte, j’ai déjà posté à propos d’Erwann le Corre et sa vidéo séminale et démente (je rappelle elle est ici et elle date de 2008).
Mais là je viens de faire un stage de deux jours alors j’ai un peu plus de choses à dire, et surtout j’ai essayé.
L’approche MovNat est une vision du fitness (au sens de « to be fit ») qui déborde largement sur le mode de vie, la liberté, le bonheur. Sur une inspiration simple et de bon goût : nous avons un corps qui est fait pour bouger dans la nature, bougeons le naturellement et il fonctionnera mieux et nous serons plus heureux. Une philosophie très « paléo » mais nettement moins fantasmée que la bouffe, parce que si on ne sait pas vraiment le pourcentage de céréales que mangeaient nos ancêtres on sait qu’ils bougeaient, et comment ils bougeaient, et à quel point il était littéralement vital pour eux de bouger : trouver à manger, éviter de se faire manger. Bref une philosophie à laquelle j’adhère totalement, même si j’ai tendance à me barder de capteurs quand je vais courir :-).
Disons qu’on est totalement dans le « use it or lose it » et l’acceptation de la fonction principale du cerveau : produire du mouvement efficace et préservant un maximum d’énergie.
Foin de généralités, du vécu qui transpire et qui saigne !
Avant le stage je reçois un très joli manuel qui explique la philosophie de MovNat, que je vais essayer de traduire en français : « MovNat est une système d’éducation physique et de mise en forme basé sur les mouvement humains naturels, dans toute leur étendue. MovNat améliore la capacité physique dans un objectif de performance pratique. Movnat vise l’efficacité, l’efficience et l’adaptabilité ». Je ne vais pas traduire tout le manuel mais je peux rappeler les 10 principes fondamentaux (c) le manuel MovNat:
- Les mouvements sont le produit de l’évolution, et leurs catégories principales sont : le déplacement, la manipulation des objets et le combat.
- Les mouvements sont principalement instinctifs (mais peuvent être améliorés par la technique).
- Le mouvement est un langage universel et sans frontière de couleur, de religion, de culture, d’âge, etc.
- Le mouvement est pratique et doit servir, au quotidien ou dans des conditions plus tendues.
- Une bonne maitrise des mouvements fondamentaux peut vous sauver la vie ou vous permettre de sauver la vie d’autres personnes, quelle que soit la situation.
- La spécialisation est inefficace et il est important d’avoir une compétence «généraliste».
- Les mouvements doivent être exécutés avec efficacité et compétence, ce qui permettra une meilleure performance, une économie d’énergie et de la sécurité dans l’exécution.
- Les mouvements maitrisés doivent pouvoir être exécutés dans des contextes et environnements variés et changeants.
- Les mouvements peuvent être utilisés et pratiqués de manière coopérative, afin de permettre l’exécution de tâches impossible à réaliser seul.
- Les mouvements sont au mieux pratiqués à l’extérieur, tant pour la variation de l’environnement que pour le bien-être éprouvé.
On y va …
Avec ces principes en tête, lus la veille du stage, je me pointe dans un centre de CrossFit du 12ème Samedi matin à 9 heures. On est en terrain connu : kettlebells de partout, vélos au plafond, la moitié des participants en 5 fingers, je repère un bouquin de Dave Asprey qui traine dans un sac. On peut se mettre pieds nus, torse nu si on veut, on s’en fout (chouette). Des participants jeunes, une partie profitant du stage pour se former et devenir coach MovNat, venant de tous les coins de l’Europe. Je réaliserai à la fin que je suis sans doute le plus vieux dans cette tribu, mais pas tout de suite.
Le début est assez déroutant parce que ça ne ressemble à rien de connu (à part de faire le fou dans les bois, ce que j’ai arrêté de faire il y a plus de 40 ans :-)). On ne parle pas de répétitions, ni d’intervalles, ni de fréquence cardiaque. On commence par se préoccuper de posture et de marche.
Mine de rien corriger sa posture n’est pas évident, mais comme le dit Vic Verdier, confondateur de MovNat et animateur du stage – il n’y a pas un temps à la salle de sport et le reste du temps on fait n’importe quoi. Comme ce sont des gestes utilisables au quotidien, autant les utiliser et le faire bien. Donc se préoccuper de sa posture à chaque fois qu’on y pense. Position par rapport au centre de gravité : de là nait le mouvement.
Marcher.
C’est facile sauf quand il faut le faire sur une poutre de bois en se baissant ou en levant les genoux pour éviter des obstacles. Entre les quadri qui brulent et l’équilibre qui défaille, surtout pour faire demi tour, ça devient vite compliqué, dans la dimension proprioceptive et la capacité à exécuter correctement un geste.
Evidemment il faut de la force dans les cuisses mais pas que, et moi qui suis assez médiocrement coordonné je commence à galérer sérieusement quand on passe à quatre pattes. Ben oui, c’est aussi un mouvement naturel figurez vous ! La gestion de la contralatéralité (extensions et rapprochements opposés entre la droite et la gauche) n’est pas évidente, surtout quand il faut le faire en marche arrière. Dans la position « nombril en haut » c’est encore pire. Et on peut carrément ramper aussi. Quand à s’asseoir sans les mains en faisant une double rotation de la hanche, il va falloir qu’on m’explique plusieurs fois et je pense que je ne viens d’intégrer vraiment le mouvement qu’aujourd’hui !
Tout cela est assez doux physiquement, mais le haut du corps fait des mouvements inhabituels et la question de la coordination est présente en permanence – des zones du cerveau qui n’ont définitivement pas l’habitude de travailler !!!
On va ensuite apprendre à soulever des objets. Là encore les exemples dans la vie quotidienne abondent, taille forme etc. Vic insiste sur l’importance de l’adaptabilité.
A quoi sert de savoir soulever une barre d’haltères de 200 kilos si on ne peut pas choper une pierre qui en fait 50 parce qu’elle a des bords tranchants qu’on ne sait pas gérer?
Utile ?
Cette notion d’utilité m’interpelle beaucoup. Pourquoi je fais du sport ? J’aime courir, je me mets moi même dans cette case « coureur », je veux savoir si je peux faire 3 :10 sur un marathon encore ? OK : on est dans le ludique et l’ego là.
Mais j’ai aussi l’objectif de rester en forme, fonctionnel, le plus longtemps possible. Pouvoir soulever Lucas même quand il fera 70 kilos. Ca c’est un truc de vieux, mais les jeunes ? Avoir des gros pecs, OK mais pour quoi faire, pour quoi en faire ? Soulever des poids et lever des meufs ? Avoir une bonne image de soi même ?
Vic a le même discours que Art de Vany : l’entrainement c’est chiant, on a autre chose à faire dans la vie que de soulever des haltères et de kettlebells. De Vany dit « j’optimise l’efficacité de mon entraiment pour avoir le meilleur rapport possible dose / résultat » et Vic ajoute « et tant qu’à faire j’ajoute de la variété et je le fais dehors histoire de le rendre le plus possible réaliste et efficace. Et je veux que cela puisse être utile, au delà de mon propre rapport narcissique à moi-même ».
Le fait que les animateurs du stage soient sévèrement galbés rend la proposition crédible et attractive même si on est narcissique. Certes, ils ont une longue expérience de fitness et de sport classique avant, notamment Vic qui a été plongeur de grands fonds et instructeur d’arts martiaux en Thaïlande. Choses dont il ne fait pas mention, avec ce calme et cette absence d’égo tonitruant de ceux qui en ont sous le capot mais ne cherchent pas ou plus à impressionner. La tranquillité du grand fauve, ce que je trouve personnellement très impressionnant 🙂 et rafraichissant, passant trop de temps, entre autres professionnel, avec des spécialistes du « je ne sais pas que je ne sais pas donc je vais t’expliquer ce qu’il faut que tu fasses ».
Apéritif
Nous allons quand même soulever des kettlebells, qui se révèlent assez désagréables à manipuler quand on évite la poignée, ce qui est la consigne évidemment. Faire 50 mètres en tenant bras tendus une KB de 25 kilos est assez challenging surtout avec mon coude gauche qui refuse obstinément de se verrouiller.
Heureusement on part pour une pause déjeuner. Comme tout le monde mange je vais m’acheter quelques fruits histoire de. On discute de sport, des pays des uns et des autres. Nicholas Nassim Taleb s’invite dans la conversation sur le thème de l’antifragilité.
Après-midi
C’est plutôt orienté course. Enfin un truc que je connais ! Ce qui est expliqué ne m’est pas étranger, ça ressemble à la méthode Pose et au bouquin de Scott Mac Kenzie. On se laisse tomber en avant et on tire les mollets pour remettre le pied là où il était juste avant. 180 BPM, Vic nous fredonne un générique de série US dont j’ai oublié le titre pour nous mettre dans le tempo. Les bras qui pompent. Nous faisons quelques tours de piste en variant l’allure en fonction de l’inclinaison de notre buste.
Comme si nous étions notre propre pédale d’accélérateur en somme : plus on se penche, plus on a vite. Pratiquement tout le monde est pieds nus sur le tartan, les mômes qui jouent au foot nous regardent avec un certain amusement. Quelques drills intéressants : pas de montées de genoux, non, mais courir les yeux fermés, des accélérations, se regarder deux par deux pour identifier les défauts des autres.
Mise en pratique 1
Le stage se termine vers 17 heures et comme j’ai raté ma séance du Samedi je file à Lenglen pour m’enfiler mes 5*5*400 en accélération progressive. J’ai couru Lundi, Jeudi et Vendredi mais plutôt tranquille et même si j’aime ces séances c’est toujours un peu un challenge. Je m’échauffe consciencieusement, même si le lion qui part chasser la gazelle démarre instantanément mais il n’a pas 55 piges, lui.
La séance se passe bien et surtout j’applique vraiment la méthode « je me penche pour aller plus vite » alors que d’habitude je cherche surtout à augmenter ma cadence. Bon ben ça marche et si je rame un peu en récup sur les 400 lent et moyen, je tiens bien à 1:40 et 1:30 sur les fractions rapides (4 :10 et 3 :45 au kilo), plus rapides que la semaine précédente. La « fuite en avant » force à poser sur l’avant du pied et à remonter les genoux et les pieds loin derrière. Il n’y a pas de miracle, la FC monte pareil et je termine joyeusement à 180 pulsations. Donc l’économie de course ne génère pas une économie d’énergie mesurable, mais permet sans doute de tenir plus longtemps et de réduire le risque de blessures.
Dimanche
Je décide d’y aller en vélo histoire de remplacer ma sortie longue que vais avoir du mal à caser. 17 bornes à 26 à l’heure, le temps de prendre un petit café en arrivant et surtout de profiter d’un Paris au petit matin absolument sublime. Pas de voitures, pas de piétons, pas de bus, le pied total.
La journée sera plus engagée que le samedi. Le focus du matin est sur le « grimpage » et même si je me surprends en réussissant à attraper une barre avec les jambes en étant suspendu, le tenu de barre à une main, c’est même pas la peine. Comme toujours pour ceux qui savent faire ça a l’air évident … mais se déplacer « dans le sens » de la barre requiert une force au niveau des épaules considérable, et que je n’ai pas :-).
Quand à la latéralisation, lâcher la jambe du côté du bras à moins que ce ne soit le contraire, à deux mètres du sol, c’est un peu compliqué ! Jérôme, l’autre instructeur, nous démontre tout cela avec une aisance absolue qui donne une idée du chemin à parcourir.
Ensuite nous retournons sur le stade pour apprendre un peu les sauts puis faire quelques «combos».
Chez MovNat un combo n’est pas un sandwich à 3 étages (comme chez Subway) ni un ampli qui intègre des hauts parleurs (comme chez Mesa Boogie). Non. C’est un enchainement de mouvements imaginés par l’instructeur qu’il faut répéter pendant plusieurs minutes. Au menu : marche à 4 pattes en avant nombril en haut en marche arrière, marche à 4 pattes vers l’avant, sauts, sprint, et marche en équilibre. Au bout de 5 minutes j’ai une ampoule grosse comme une noisette sur la paume de la main gauche et un orteil tout violet (tout cela est pieds et mains nues, évidemment, sur du tartan bien chaud) mais je me suis bien marré et j’ai vu que l’endurance servait quand même quand il fallait enchainer rapidement ! Un autre combo un peu trop compliqué ensuite où on va se baisser, ramper un peu puis sauter et courir.
Là on voit qu’on fait du sport ! D’une part parce que le palpitant monte dans les tours, parce que la peau râpe et brule, et qu’on a du mal à maintenir la forme « propre » des mouvements parce qu’on veut aller vite. Mouvements non encore assimilés …
Un exemple de combo « engageant » par Erwann, le fondateur de MovNat ici.
Lors du déjeuner nous discutons alimentation – ce qui comme toujours génère des avis contradictoires et pétris de certitude. Vic est très « low key » sur le sujet, parle simplement de réduction de glucides, des bienfaits du gras et du jeûne, au sens « adaptation à l’absence de nourriture ». Il se moque gentiment des culturistes venus faire un stage d’une semaine, qui devaient manger toutes les 3 heures et qui se sont fait ravager leur tente par des ourrs attirés par les barres de protéines. Il recommande les essais personnels, en supprimant des aliments, dans une philosophie très proche ce celle de Christophe Carrio, sans en faire une bible.
Lors des conseils pratiques pour ne pas se blesser, Vic insiste sur la récup … et le sommeil, avec la nécessite de dormir 8 heures par nuit et surtout entre 10 heures et 2 heures du mat pour bénéficier du pic de sécrétion d’hormone de croissance. Encore des ajustements à faire au niveau hygiène de vie moi …
En retournant à la salle, je discute avec un Hongrois fan de Wim Hof, l’Iceman, et qui veut faire un stage avec lui un de ces jours, et qui pratique déjà l’immersion en eau glacée l’hiver dans sa hongrie natale. Pas besoin de dépenser 30 boules pour 4 minutes de cryo. Nature, nature … je ferais bien un stage avec Wim Hof moi aussi …
Ensuite nous ferons quelques lancers d’objets, une conclusion et c’est fini. Certains resteront pour les deux jours suivants orientés techniques de défense. Dommage, j’ai pas fait gaffe, ça m’aurait bien plu tiens. Une prochaine fois … ou lors d’un stage d’une semaine en Thailande ou ailleurs …
Back to normal
Le retour à la maison est un peu space. Beaucoup de pièces du puzzle s’emboitent et me plaisent bien dans ce mélange de nature, puissance, absence de prise de tête, efficacité, complétude. J’ai toujours envie de faire de la course, mais quand même …
Je ne courrai pas le Lundi, me sentant épuisé, sans bien savoir si c’est le fait de m’être massivement alcoolisé la veille, d’avoir un orteil qui a la couleur d’une aubergine, ou d’avoir fait faire à mon corps des mouvements dont il n’a pas l’habitude.
Mise en pratique 2
Par contre dès le mardi, j’incorpore dans ma routine matinale quelques mouvements : posture, marche, marche accroupie, marche à 4 pattes, pompes avec des écarts divers et quelques répétition de passage debout/assis qui sont excellents pour détendre et assouplir les adducteurs. Et je vais continuer.
Ca me donne aussi plus envie de courir en 5 fingers et ce soir je me suis fait une séance de 15 bornes dans les bois avec les spyridon, en passant dans les herbes hautes et autres chemins parsemés de racines.
Je ne sais pas si vous allez me croiser un jour en train de ramper dans les herbes du parc de Saint Cloud ou de me suspendre aux branches mais c’est une probabilité non nulle 🙂 ; et torse nu, évidemment 🙂
Si ca vous branche / interpelle, il y a plein de ressources sur le site et des vidéos sur youtube. En tous cas j’espère que le post vous fera réfléchir sur votre propre pratique est ses objectifs.
Sur ce je vais aller jouer un peu de gratte 🙂
Bonjour,
C’est drôle, mais tout cela me parait bien barré 😉
Mais encore ?
super un nouveau billet, mon syndrome du lendemain de garde m’a fait fermer l’onglet sans que tout soit bien envoyé… je recommence…
0) j’étais en train de glander en lendemain de garde, genre complètement confit… ( http://www.nfkb0.com/2014/05/13/un-lendemain-de-garde/ ) je regardais l’horloge défiler en me disant que j’allais (encore) louper la séance de nat’ à force de buller… (classique de lendemain de garde) et ton billet m’a reboosté ! j’ai d’ailleurs fait une bonne séance vérifiant notre théorie de la meilleure séance quand on s’est vraiment bougé pour sortir de notre train train…
1) j’aime que tu réécrives 🙂 méfie toi des billets qui dorment trop longtemps, il faut conserver un peu d’impulsivité ! 😉
2) des fois j’aime bien les trucs old school (genre j’ai écrit un billet -celui sur le vélodrome- avec un crayon cette semaine faute d’ordi) mais quel intérêt à soulever une pierre plus qu’un poids, au fond même problématique non !? ils ont un côté survivaliste caché ? Je comprends l’intérêt de bouger, de crapahuter, de nager mais grimper aux arbres ? porter des troncs d’arbres ? ça pour moi c’est de la construction de fantasmes, de memes de marketeux paléo
3) tu es le plus photogénique sur la photo 🙂
4) … et aussi le seul qui n’a pas une allure de prof de fitness, ils viennent tous chercher une certification pour vendre le concept ailleurs non ?
5) malgré tout je suis curieux comme toi et j’aime me bouger, ils ont un family program pour la thailande ? 😀
6° on vérifiera encore une fois que même si le conseil de bien dormir est bon, le mâtiner de biohacking de comptoir relève encore de la forfanterie ou du marketing, je ne sais pas 😉
<>
in http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3242827/
Donc prendre un peu de prot avant de se coucher si tu es phase de surcharge oui pour profiter du pic de GH, dire que tout à chacun fait son pic de GH à telle heure = bullshit
Salut Phil!
Contente de trouver ton blog, il est vraiment sympa. Je prendrais le temps de le lire depuis le début.
Merci pour ce chouette article sur notre week-end MovNat… certes un peu « barré » mais tellement utile!
Au plaisir!
Apolline
Ah merci Apolline, je n’ai pas percuté tout de suite que tu étais dans le « crew » 🙂
Perso je ne l’ai pas trouvé « barré » ce stage mais c’est sans doute parce que je le suis déjà un peu. Comme disent mes collègues « un mec qui court torse nu avec des chaussures qui ressemblent à des pieds en plein hiver ne peut pas être normal » :-). A quoi je réponds « une personne qui a peur d’avoir une hypo à 11h45 après zéro activité physique et qui se rue au macdo pour s’enfiler 1500 calories vides est peut être normale mais ça va lui jouer des tours » 🙂
Ah je me demandais bien ce que tu allais trouver à commenter, jamais déçu puisque tu associes habilement strokes positifs et négatifs 🙂
Sur le fond de soulever des pierres plutôt que des poids : t’as jamais essayé de déménager un piano ou une machine à laver ? Hier je répétais (musique) et ça veut dire trimballer ampli et enceintes amplifiées qui pèsent entre 20 et 30 kilos et pas forcément faits pour être manipulés dans un escalier. J’ai tout de suite pensé à réutiliser ce que j’avais appris dans le stage. No rocket science, mais transition plus facile (salle de gym = espace protégé / dédié) parce qu’en fait, ce qui est revendiqué, c’est que c’est applicable au quotidien (tiens, je fais faire un mini post sur le sujet tout de suite :-))
Mon allure : merde, je pensais avoir un look de prof de fitness 🙂 effectivement il y a plus dans l’assistance de personnes qui sont venues pour se faire certifier que de curieux cherchant à découvrir l’esprit du truc, et ils viennent tous plus ou moins d’horizons sportifs.
Le pic de GH sur la fenêtre 22 h / 2 h du mat ne me parait pas antagoniste avec ton article qui a l’air fort intéressant et que je lirai en détail plus tard. C’est sans doute un raccourci vu la complexité du sujet mais ça me donne envie de me coucher plus tôt c’est déjà ça 🙂
Tu diras à Vic toi même que c’est un roi du BS 🙂
l’article dit que le pic de GH démarre avec l’endormissement, que ton rythme soit fait pour dormir à 21h ou 1h du mat… j’avais copié collé le passage intéressant mais il a été squeezé
Indeed, growth hormone levels are increased during sleep, with the major increase occurring soon after sleep onset, irrespective of the time of day that sleep takes place (Honda et al., 1969; Born et al., 1988; Pietrowsky et al., 1994; Weibel et al., 1997). When an individual’s nocturnal sleep is interrupted, a growth hormone surge occurs fairly soon after recommencement of sleep (Beck et al., 1975). Growth hormone surges can occur multiple times during a sleep period (Takahashi et al., 1968; Van Cauter et al., 1992). For example, Van Cauter and co-workers (1992) reported a growth hormone pulse approximately every 2 hours during sleep.
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