Paris Versailles … 1995 … 2014

J’avais des tas d’idées de post et puis elles se sont noyées dans l’activité (ou la non-activité, d’ailleurs) du week-end.

On ne s'en lasse pas ...

On ne s’en lasse pas …

Mais quand même. Une course ça mérite un petit compte rendu sur le vif, après c’est perdu.

Quelques impressions rapides.

Beaucoup de courses aujourd’hui. Berlin, avec un nouveau record du monde. Les 100 km de Millau, avec un petit reportage sur TF1 ce soir, sur le thème « ils sont vraiment fous ». La course des enfants sans cancer, au Parc de Saint-Cloud.

Sur Paris-Versailles, des collègues, des copains. On fait des photos, on discute un peu.

Dream team ... avant la course

Dream team … avant la course

La foule est toujours très marrante à regarder, comme c’est une course « populaire » il y a toujours le gars qui s’est rué dans son magasin de running la veille, pris d’une crise d’angoisse, et qui s’est fait refiler une ceinture à 12 gourdes, un stock de gels permettant de faire le TOR et des chaussettes bioniques. des groupes entreprise, notamment plein de personnes avec des t-shirts Auchan, mais aussi SNCF, Systra, Accenture, et donc Itesoft :-).

Moi je suis comme d’habitude à l’économie. J’ai juste pris une bouteille avec un peu de Superstarch comme boisson d’attente. Un peu lourd sur l’estomac d’ailleurs; décidément l’eau et le sucre ça reste ce qui passe le mieux.

Départ

J’ai décidé de partir en 4:15 : c’est l’allure que j’avais tenue au semi de Boulogne il y a deux ans. Et sans me mettre la pression sur les montées, histoire de ne pas partir dans le rouge direct. Mais j’ai un collègue qui veut le faire en 4:10 … alors je vais le suivre au début et voir ce qui se passe.

Le système de vagues permet d’éviter un le problème de foule d’une course avec 25.000 participants; on ne fait pas trop la queue, il y a toujours une ambiance de fête foraine, on entent même Happy de Pharell Williams ! Il réveille un peu le troupeau que nous sommes dans le sas, censés sautiller sur place pour faire monter la FC. Je vais passer royalement de 48 à 65 pulsations… Je n’arrive pas à me motiver pour m’échauffer, ayant la vague impression qu’à ce niveau c’est assez inutile en terme de performance.

Pipi

Il y a toujours des envies d’uriner irrépressibles avant le départ et cette fois il y a des urinoirs mais sans assez de place, et qui servent aussi de poubelle à vieux sweat-shirts (c’est vrai qu’il faisait très froid ce matin, au moins 12 degrés :-)). Bref, tout le monde pisse sur les vêtements, ce qui est assez dégueulasse et irrespectueux – ça pourrait aller à une charité quelconque, plutôt que de servir d’éponge à pisse. Mais passons. Même chez les coureurs, groupe que j’apprécie puisque j’en fait partie, il est donc bien 🙂 la civilité n’est pas toujours au rendez vous. Idem pour remettre les bouteilles de flotte après ravito, et surtout dans une course avec beaucoup de monde comme celle-là, se mettre à droite quand on va pas vite pour laisser un « couloir virtuel » pour ceux qui avancent plus vite.

En fait je vais passer les 16 bornes à slalomer pour doubler des gens, en me faisant parfois des frayeurs pour mes chevilles sur les montées et descentes de trottoirs.

C’est parti

L’allure 4:10 –  4:15  au démarrage est plus facile que je pensais. Alex a beaucoup d’aisance, pour avoir fait quelques entrainements avec lui je sais que malgré son temps au marathon de 3:40 il vaut beaucoup mieux que cela. Je reste proche de lui jusqu’au début de la côté des gardes. Du coup les 5 premiers kils sont avalés en 21 minutes, donc à 4:15 au kil. Arrive la côte et je décide de ne pas me cramer, je vais ralentir beaucoup : jusqu’au plateau de Meudon, mon allure va tomber à 4:59 avec un minima à 6:22. Point intéressant : ma FC va rester constante, d’ailleurs Training Peaks indique une allure corrigée des variations d’altitude rigoureusement identique à sa valeur sur le plat (4:09), j’en déduis que j’ai su doser mon effort pour rester à iso FC. Bravo Philou :-).

Encore des platitudes :-)

Encore des platitudes 🙂

Ensuite c’est en fait une suite ininterrompue de montées et de descentes. J’essaye de me laisser aller dans les descentes, ça tape un peu sur les jambes et j’ai un rappel de ma déchirure du grand fessier, qui passe rapidement, tout comme sont passées rapidement les raideurs tendineuses au départ.

Sur les descentes, je vais tourner à 4:08, 4:01, 3:58 (Merci Training Peaks pour les sélections personnalisées 🙂

Une sacrée descente !!!

Une sacrée descente !!!

Finalement ça passe assez vite. Je n’ai aucune idée de mon temps réel, mais quand je réalise qu’il ne reste que deux bornes j’essaye d’accélérer un peu. Mais l’arrivée est en côte et je vais faire le dernier kil en 4:17. J’aurais sans doute pu le faire en 4:10 … mais ce n’était pas une fin en soi. Ayant été largué par Alex mais restant loin devant les autres collègues, mon instinct compétitif est resté modéré 🙂

1:12:04

Classement provisoire

Classement provisoire

Avec ça je suis 1.098ème (sur 21.929, top 5%) et 56ème de ma catégorie (sur 2.387, top 2,5%). Je pensais être moins bien classé dans ma tranche d’âge qu’au général, mais non. Cool.

Alex a fait 1:10, Christophe (hors concours avec une VMA supérieure à 20 – 1:06)

Alex, Christophe et moi : 3:28 au total :-)

Alex, Christophe et moi : 3:28 au total 🙂

Et après les autres collègues entre 1:23 et … pas loin de 2 heures.

Mon pote Greg passe en 1:12:02 et me gratte deux places au classement général, le petit salopard. Ca se revaudra à Chicago ça 🙂

L’important c’est que tout le monde est content. Encore une fois, sur une épreuve comme ça, on se bat contre soi-même, une fois qu’on a compris que le vrai champion, lui, tourne en 47 minutes et une poignée de secondes.

We are the champions, my friend, la la laaaaa

We are the champions, my friend, la la laaaaa

Passé, présent, futur

Par curiosité je regarde sur le site les classements des années précédentes … Je savais que je l’avais fait une fois dans les années 90 … Vertige du temps qui passe et magie de l’internet (et des données stockées, à pas le droit à l’oubli :-)) : je l’ai fait en 1995 (il y a …19 ans) en 1:13:38.  En m’entrainant n’importe comment mais avec la fougue de la jeunesse.

Time flies ...

Time flies …

Sosie

Au passage je retrouve mon homonyme, plus jeune que moi de quelques années … faudra que je le rencontre un de ces jours … Autant pour l’impression d’être unique, hein : un mec qui a le même prénom et nom que moi, qui travaille dans l’informatique, qui fait de la course à pieds et va chez le même tailleur.

schizophrénie ?

schizophrénie ?

En ce qui me concerne j’espère pouvoir gratter encore 2 minutes dans les 19 ans qui viennent. Ce qui me ferait 73 balais aux fraises. Ca doit être jouable. Et là, mon classement par tranche d’âge va monter 🙂 au moins autant que la côte des gardes 🙂

Faut toujours avoir des objectifs dans la vie 🙂

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4 commentaires pour Paris Versailles … 1995 … 2014

  1. Marion dit :

    Et surtout t’es passé 56 eme de ta nouvelle categorie!!! Chapeau!!!!

  2. LIJOUR dit :

    Même avec 1:36:57 j’ai eu les mêmes impressions. Ce sera plus facile pour moi de m’améliorer l’année prochaine:-)

  3. Julien dit :

    sympa ce petit récit.
    et bel objectif à long terme 😉

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