Dialectiques

En réfléchissant à ce post lors de mes derniers entrainements, je me suis rendu compte que dans la plupart de mes réflexions il y avait une tension entre deux opposés. Et une synthèse à faire. Encore un post trop long et touffu. Mais je suis un coureur d’endurance …

Nutrition : science contre croyance

Je viens de finir « Diet Cults » de Matt Fitzgerald. Si j’ose dire le livre m’a un peu laissé sur ma faim. J’aime bien la dimension culturelle (culte, culture …) qu’il donne des différents mouvements alimentaires et le lien qu’il fait entre l’alimentation proprement dite et la dimension grégaire. On se reconnait « entre soi » par ce qu’on mange, le sport qu’on fait ou pas, la religion, etc, etc. Il renvoie tout le monde dos à dos en disant « tout cela est de la culture / de la croyance » et nous sort un joker intéressant, l' »alimentation saine agnostique » qui au final consiste à ne pas se prendre le chou (fleur) et à adopter une approche non obsessionnelle (c’est pas grave si on respecte pas tout) et basée sur une pyramide simple et pertinente :
– légumes
– fruits
– graines et huiles
– Poisson et viande « de qualité »
– Céréales complètes
– Laitages
– Céréales raffinées
– Viande « de moindre qualité »
– Sucreries
– Friture

Et en gros il faut manger le plus possible de ce qui est en haut de la pyramide et le moins possible de ce qui est en bas.
Il est très critique sur le mouvement paléo, ce qui m’oblige à me questionner sur ma propre subjectivité …
Pas un mot sur la diète cétogène, sur le jeune intermittent. Globalement il cite les études qui prouvent son point, sachant qu’il y a beaucoup d’études dans tous les sens. J’ai juste feuilleté un bouquin d’Anthony Colpo qui explique, moultes études à l’appui, que les céréales complètes sont une vaste blague.
Il se revendique donc d’une approche complètement scientifique, ce qui me plait bien, et traite tous les autres de croyants. On a tous tendance à faire ça. Si on va voir le blog de Loren Cordain, on va trouver plein d’études qui montrent la pertinence du régime paléo. Même chose si on lit le bouquin de Seignalet. Et je suis sans doute biaisé, mais la quantité de témoignages de personnes qui vont mieux en supprimant la grande majorité des glucides dans leur alimentation me laisse un peu dubitatif.

Mon score perso : 70% science, mais 30% sur le bouquin de Matt.

Paranoia ou angélisme ?

En parallèle, j’en ai parlé dans mon dernier post, la critique féroce d’un médecin sur Terry Wahls, qui a guéri de la sclérose en plaque en changeant son alimentation. 
C’est compliqué : la science c’est bien, mais le business médical est-il de la science ? Le business alimentaire, on n’en parle même pas. Quand Matt Fitzgerald explique que, non, comment peut on imaginer que les gouvernements promeuvent des recommandations alimentaires débiles parce qu’ils n’y connaissent rien, bon, il suffit de voir la force des lobbys dans tous les domaines pour ne pas être exactement convaincu de l’objectivité des messages qui nous sont destinés. Non pas que je juge, je serais PDG d’un labo je ferai mon job pour satisfaire mes actionnaires.
Les innovations ont toujours été le fruit d’esprits disruptifs, qui au départ ont toujours pris le contrepied du « savoir commun » – qui à moment donné disait que la terre était plate et que le corps était régi par quatre humeurs.

Score perso : 70% parano. En plus je pense que les concepts se reproduisent sous forme de « mêmes » et qu’une fois qu’on a entendu un message suffisamment de fois on a tendance à le considérer comme vrai, surtout si il nous arrange. Y’a qu’à voir la religion …

Nature ou hacking ?

En fait dans ces débats sur l’alimentation, on retrouve souvent une opposition entre les tenants de « si on fait ce qui est naturel tout ira bien car la nature est bien faite (en gros) » – avec un gros point d’interrogation sur ce qui est naturel (l’alimentation des hommes des cavernes ? mais dans quel coin du globe ? et à quelle époque ?)). Et puis d’un autre côté il y a les bio-hackers (Dave Asprey, Ben Greefield …) qui ont une approche plus « transformationnelle » en expérimentant sur la base de découvertes scientifiques. Et tout le monde se revendique d’une démarche scientifique mais dans un cas elle est globale et dans l’autre elle est plus « ponctuelle ». Chacun son truc.

Score perso : 80% nature (les 20% étant mon attrait pour le régime cétogène : j’ai vaguement testé quelques compléments alimentaires mais sans grande conviction)

Amorti ou minimal ?

Un débat un peu rassis maintenant mais qui a démarré pour moi en même temps que la prise de conscience de l’alimentation, et dans mon esprit tout à fait connecté : on essaye de manger comme avant l’agriculture, on essaye de courir pareil. Mon chemin a été long mais je ne cours aujourd’hui qu’avec au maximum 3 mm de drop et j’ai ressorti les 5 fingers (11 bornes ce matin avec des accélérations). Pour autant j’ai arrêté de faire du prosélytisme; je viens d’aider un collègue à acheter des pompes et il a pris des bonnes grosses Asics parce que sa demande principale c’était « je ne veux pas me faire mal et j’ai 57 ans ». Au final c’est trop compliqué quand on veut tout expliquer. J’ai couru avec des Adidas de trail hier et j’avais l’impression de courir en sabots. Mais c’est compliqué pour faire la transition …

Score perso – Minimal : 90%

Confiance ou manipulation ?

Quand je ne cours pas des fois je regarde des séries US, notamment 24 heures que je continue à apprécier.

Le dernier épisode mettait bien en exergue une des difficultés de la condition humaine : la nécessité de faire confiance à l’Autre vu que tout seul on n’est pas capable de faire grand chose. Mais l’Autre peut toujours vous mentir et vous trahir parce qu’à moment donné l’intérêt qu’il a à le faire est supérieur à celui de coopérer avec vous. Fondamentalement animaux sociaux et coopératifs, nous n’avons pour autant aucune assurance formelle que l’ami actuel ne va pas vous tirer une balle dans la tête tout à l’heure (même métaphoriquement) parce qu’il n’a plus besoin de vous.

Et c’est pour cela que nous avons des systèmes aussi sophistiqués pour fabriquer de la supercherie et du mensonge, essayer de le détecter, et mettre en place des règles pour assurer que les systèmes sociaux désormais extrêmement complexes dans lesquels nous évoluons ne nous pètent pas trop à la figure.

C’est pour ça aussi qu’il y a des essais cliniques massifs pour les nouveaux médocs, pour éviter qu’il y a aie trop d’arnaques …

Quand on pense que notre histoire est celle de petits groupes de 20 à 50 personnes évoluant toute notre existence sur quelques kilomètres carrés, on mesure le chemin parcouru (métaphoriquement encore …), et en même temps la nécessité de ritualiser toute la violence que nous avons en nous.

Que ce soit en regardant du foot, des séries télé US pleines de sang et de violence, ou en jouant à des jeux vidéos. Et en courant aussi évidemment :-).

Et évidemment toute cette manipulation peut se retrouver dans les discours des uns ou des autres sur l’alimentation – dès que ça devient un moyen de subsistance et/ou de statut social, difficile de se renier. Même en étant un scientifique de haut niveau, alors, un marchand de compléments alimentaires …

Score perso : 80% confiance dans les individus en « one to one », 20% dans les systèmes collectifs ou dès que l’individu a un intérêt direct dans la relation.

Mesure ou sensation ?

Pour finir et revenir sur un sujet plus simple, l’entrainement sportif. On voit bien deux tendances antagonistes : d’un côté la mesure à tout crin (et avec les objets connectés je ne vous dit pas comment ça va augmenter de manière exponentielle) et par ailleurs l’importance de la sensation. Je fais des séances où j’ai besoin de prendre des notes avant d’aller faire mes tours de piste, mais en même temps, il faut être à l’écoute du corps et se faire son idée de la difficulté perçue de l’effort (échelle de Borg).

C’est intéressant cette échelle : quelle est ma perception de la difficulté de l’exercice que je fais ? En fait je réalise que l’échelle est directement corrélée à la fréquence cardiaque : quand j’approche de 95% de la FC c’est difficile, et avant c’est facile. Et donc j’essaye d’alterner entre des moments focalisés sur la vitesse, ou sur la cadence, ou sur la fréquence cardiaque … et des moments où j’essaye de sentir ce qui se passe sans me poser de questions. L’objectif attendu étant à moment donné d’intégrer les deux et de ne plus avoir besoin de la mesure pour savoir ce qui se passe. Je n’y suis pas encore.

Score perso – Mesure : 120% 🙂

Conclusion

Au final … en général ce qui nous fait avancer, c’est ce qui ne va pas (ou notre perception que ça ne va pas). Pourquoi j’ai cherché à changer mon alimentation ? Parce que j’étais trop gros. Pourquoi changer ma foulée ? parce que je me blessais sans arrêt. Pourquoi commencer à faire de la muscu ? Pour mieux courir et aussi pour rester en forme le plus longtemps possible.

Après, au fil de notre voyage personnel, on rencontre d’autres personnes qui se sont forgées leurs propres règles et croyances, et on prend plus ou moins ce qui nous intéresse. Je reste convaincu que la meilleure approche est l’approche scientifique… mais les pièges sont nombreux. On va dire que c’est ce qui rend le voyage intéressant 🙂

Et vous, c’est quoi votre score ? et vos dialectiques ?

Cet article a été publié dans Non classé. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

9 commentaires pour Dialectiques

  1. mag dit :

    hello, y’a quelque chose qui me chiffonne : ce besoin de pratiquer un sport d’endurance, il me semble qu’il n’y a pas moins paléo que la course à pied…
    J’ai toujours aimé le sport, pour les challenges physiques et mentaux, pour la petite dose d’endorphines qu’on ressent après (si la dose est trop forte, c’est qu’on est allé trop loin physiologiquement), pour le regain d’énergie les heures ou jours qui suivent.
    Mais personnellement, la monotonie des mouvements me lasse.
    Depuis que j’ai découvert le mouvement paléo, j’ai adopté les entrainements au poids du corps en HIIT (High Intensity Interval Training), soit des efforts brefs et extrêmement intenses où l’on fait fonctionner un maximum de chaines musculaires dans un mouvement complexe (polyarticulaire), non seulement c’est ludique (il existe plusieurs 10aines de mouvements et autant de variantes), mais en plus ça développe une résistance, une force et une endurance à toutes épreuves (j’ai jamais autant craché mes poumons avec du vélo ou de la course à pieds). L’after burn effect est impressionnant : on se sent léger pendant 24h avec des muscles qui restent gainés tout ce temps. Ca me va finalement très bien puisque c’est tout ce que j’aime dans le sport : le challenge (nombre de répétitions possible), le bien être (une bonne dose de transpiration qui décrasse en un minimum de temps), la stimulation de toute la machine(tendons, muscles, squelette, coeur, poumons) pour de nombreuses heures…
    Pour coller parfaitement avec le paléo, on rajoute du poids (kettlebell ou sac de sable) et moi qui travaille beaucoup manuellement pour aménager le terrain de mes chevaux avec des produits naturels trouvés dans l’environnement (pierres, bois, terre), rien ne m’a jamais paru aussi facile vu ce que j’arrive à soulever et transporter maintenant. Il me manque plus que la peau de bête !

    Pour revenir à l’endurance, nos ancêtres étaient capables de marcher sur de très longues distances avec un cardio très bas puis d’enchainer avec des mouvements brefs à cardio très élevé : fuite ou attaque, rocher à escalader, manutention pour ramener du matériel au camps… Il semble même que pour chasser, ils préféraient suivre leur proie en marchant tranquillement sur des heures et des heures jusqu’à ce que la proie s’épuise toute seule.

    Cela dit, je respecte tout à fait ton engouement pour ta discipline, y’a pas de souci, d’ailleurs j’admire tous les sportifs en général. C’est juste qu’il y a d’autres choses à découvrir à côté qui je trouve, sont plus adaptées à notre nature profonde et notre physiologie…
    cardio 20% fractionné 80%

    • nfkb0 dit :

      grand problème cognitif du mouvement paléo : toujours assener qu’ ON EST FAIT POUR

      PS je fais du functional training, de la CAP, du vélo, de la natation. tout ça avec plaisir.

      • Sylvain dit :

        +1
        Pis avec la chasse persistante et tout le discours de Daniel Lieberman sur la CAP, y a de quoi relativiser le propos « anti-cardio » (ou en tout cas l’adapter) paléo classique. Enfin tout ça est discutable, y a des arguments évolutionnistes valables des deux côtés, y compris en ce qui concerne le cardio chronique mauvais (une course, on module sa vitesse, on s’arrête un peu, on marche, on a des accélérations, qui a dit qu’on devait…adopter la même vitesse tout le long ?)

      • paleophil dit :

        +1 … vive le fartlek. A tous mes potes coureurs du dimanche fiers de courir 10 bornes en une heure à vitesse constante je dis : variez vos allures bordel ! Mais ce truc est bien ancré dans l’inconscient collectif des sportifs occasionnels, qui feraient bien mieux de faire des KB ou du functional training plutôt que de courir mal en croyant se faire du bien.

      • paleophil dit :

        Une fois qu’on accepte qu’on est « faits » pour se reproduire en utilisant le moins d’énergie possible et que ce socle a fait des nous des êtres désirants, principalement ce qui est le plus bénéfique à la survie de l’individu (sexe, nourriture) et de l’espèce (collaboration) avec des empilements de plus en plus complexes et métaphoriques, on a tout dit et rien dit 🙂

        Ce que reconnais comme valeur au mouvement paléo, et qui a été une vraie révélation pour moi, c’est de revendiquer que nous avons évolué pour fonctionner dans un certain environnement et que plus on s’en éloigne plus on dysfonctionne … et qu’en avoir un certain niveau de conscience permet de moins déconner.

        Moi j’ai longtemps cru être un pur esprit. Aujourd’hui je sais que j’ai un corps, et je fais ce que je peux pour lui amener ce dont il a besoin pour fonctionner, au moins au niveau de l’exercice et de la nourriture,e t en plus j’en dire du plaisir.

        Le mouvement paléo m’a aidé dans cette prise de conscience. Mais ce n’est que moi …

    • paleophil dit :

      Salut

      Merci pour ce long commentaire. Je partage ton point de vue, et il y a effectivement deux écoles de paléontologie qui s’affrontent sur la fonction de la course. Kellerman dit qu’une grosse partie de notre adaptation est bien sur l’effort d’endurance (capacité à transpirer, perte des poils, renforcement des muscles de fesses et des cuisses) mais d’autres parlent plutôt de marche … avec évidemment des sprints.

      Mais on s’en fout un peu à vrai dire. Ce que je peux te dire c’est qu’un bon entraînement de course à pied est tout sauf monotone (ce matin : 20 mn en endurance + 3 fois (3 fois (100 m en côte + montée de genoux) + 2 mn endurance + 600 m en accélération progressive + 3 mn endurance) : sans doute assez proche d’une chasse, en tout cas, pas plus d’une minute au même rythme.

      A part ça, moi j’aime juste ça. La course le matin dans les bois, avec le rayon de soleil qui perce les frondaisons pourrait presque me faire remercier dieu si je croyais qu’il existe (faudra que je fasse un post là dessus :-)). Et il n’a a pas d’outils, pas de matos, juste moi et la nature et des chaussures qui me permettent de sentir le mieux possible le sol, de sauter au dessus des mottes de terre faites par les taupes et d’avoir les pieds mouillés dans la rosée. Ca c’est sans doute très paléo parce qu’un bonheur complètement primitif. Mais on peut peut être avoir la même chose en marchant.

      Et puis la sensation de l’effort que tu peux continuer à faire un temps indéterminé qui est assez plaisant;

      A part ça j’ai aussi des KB et j’aime bien ce type de mouvements et je continuerai à en faire … mais c’est sur que je préfère mettre mes pompes et partir me balader que de lever de la fonte. Et j’ai envie de progresser sur le sujet.

  2. nfkb0 dit :

    tu t’auto-notes : déserres la cravate dude 😉

    2 cents :
    – je ne regarde quasiment pas ma montre quand je cours, elle ne sert qu’à me rappeler un peu à l’ordre. Le temps de l’analyse vient après. Exception : le capteur de puissance en vélo en CLM, ça c’est une tuerie, tu serais trop fan. PS au départ l’échelel de borg sur 20 a été construite pour être corrélée à la FC de 6 à 20 = de 60 à 200 #CQFD
    – l’alimentation : à lire un truc puis un autre j’en déduis qu’il y a du positif dans plein d’aliments (v/boir le verre à moitié plein :-p ) il faut peut-être juste faire des petits arbitrages pour profiter des bienfaits de tous (genre moins de pâtes pour profiter d’un fruit)
    – le hacking : le problème parallèle à celui de l’alimentation est celui de la simplification d’un truc complexe sous couvert de science. Genre le palmitate fait du découplage mitochondrial chez la souris, super je vais me nourrir de palmitate à gogo comme ça je ferais moins de radicaux libres. Hum. même ça qui parait suffisamment complexe pour être séduisant ne l’est pas en fait ! L’enfer est pavé de bonnes intentions. Un vieil exemple classique : les patients qui meurent d’un infarctus du myocarde à la phase aigüe meurent d’un trouble du rythme. On a donc testé de mettre de puissants antiarythmiques au tout début de la prise en charge. Résultat = fiasco complet. Plus de mort dans le groupe antiarythmique. Il s’agit de l’historique étude CAST. La médecine c’est essayer de faire du biohacking avec du recul et de l’éthique pour le plus grand nombre. Eh ben c’est super difficile et souvent ne rien faire c’est bien faire. Alors le biohacking avec n=1 c’est très marketing, wtf, drôle ou con. Au choix.
    – les godasses : pareil que toi. Aucun prosélytisme. J’adore mes kinvara. J’essaye de temps en temps autre chose pour ne pas m’encrouter.
    – la confiance : Les rapports humains c’est finalement ce qu’il y a de plus complexe à gérer ici bas. Je crois qu’il faut d’abord apprendre à se connaitre. Pour moi une clé a été de comprendre que l’identité comporte une sorte de noyau et un nuage flou autour.
    – pour les recos : alors là j’ai choisi mon camp : je préfère étudier ce qui m’intéresse pour définir mon chemin. j’ai acheté cette photo-symbole qui trône à la maison : http://erikjohanssonphoto.com/work/go-road/ Il n’y a pas forcément de paranoïa chez moi, juste de la lucidité : pour ce qui concerne le plus grand nombre, le pognon domine.

    • paleophil dit :

      Toujours pertinent cher ami !

      La médecine c’est du biohacking avec du recul et de l’éthique pour le plus grand nombre. Excellent.

      L’identité « quantique »pareil … moi je pense en cercles concentriques et/ou disjoints mais c’est un peu la même idée.

      Les rapports humains c’est effectivement très compliqué … et très simple à la fois, notamment avec des grilles « évolutionnistes » même si elles peuvent être un peu tautologiques.

      La photo est super.

      Et je me note pour faire réagir les autres dude (tu fais du surf ?) et ça marche en plus 🙂

      Le pognon c’est subtil. Ca dépend de ce qu’on en fait. On peut l’accumuler, s’en servir pour dominer les autres, le partager ou juste en profiter …

      • nfkb (@nfkb) dit :

        – Je n’ai jamais fait de surf, quand je glisse, c’est sur l’air avec mon propre corps (#pointJeLaPète) mais ça fait trop longtemps (pas volé depuis décembre…) par contre suis grand fan du Big Lebowski, ceci explique cela 🙂

        – Le pognon je ne trouve pas ça subtil moi. Un jour j’ai entendu dire qu’il fallait être maître de son pognon et pas l’inverse. Ca m’a plu 🙂 par contre à grand échelle je remarque que l’écrasante majorité veut toujours tirer la couverture à soi c’est tout. Parfois c’est la majorité du nombre, parfois c’est la majorité du pouvoir mais tu vois l’idée

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s